BREF RAPPEL HISTORIQUE
Saint-Nizier était évêque de Vienne et fut l’un des principaux artisans de la christianisation du Dauphiné au Vème siècle.
L’existence de la paroisse remonte au XIème siècle et seul subsiste de cette lointaine époque, le vieux clocher d’une belle chapelle de montagne, aux pignons protégés de lauzes comme les maisons du pays.
Le mandement de Sassenage était divisé au Moyen-âge en deux parties : d’un côté la plaine, avec les paroisses de Fontaine, Sassenage et Engins, de l’autre celles de Lans, Villard-de-Lans, Autrans et Méaudre.
Le terme de « Pays des quatre montagnes », couramment employé aujourd’hui est donc une abréviation pour les quatre paroisses des montagnes de Sassenage. Il désignait à l’époque cette deuxième partie du territoire plus montagneuse et difficile d’accès que les seigneurs de Sassenage avaient du mal à inféoder.
La partie orientale de la commune de Saint-Nizier du Moucherotte constitue un remarquable balcon de Vercors perché au dessus de l’agglomération grenobloise qui, dès 1870, attire les touristes avec la construction de la voie d’accès par Seyssinet, et surtout, à partir de 1920, quand fut achevée la ligne de tramway Grenoble – Villard-de-Lans accompagnée de la construction de sa gare et de l’Hôtel de la Gare (ancêtre du Bel Ombrage).
La commune de Saint-Nizier du Moucherotte compte également un autre hôtel, l’hôtel le Geymond, qui deviendra l’hôtel des Touristes, puis du Belvédère et plus tard Tanagra. Incendié en 1944, il est reconstruit au début des années 50 pour devenir un centre de vacances.
L’inauguration de la ligne de tramway a marqué le début de l’évolution touristique de la commune qui, dans les années 30, applique les mesures de contrôle anti-tuberculeux préconisées à l’échelle cantonale et se voit, à son tour, sacrée station de séjours et de cures pour enfants délicats.
C’est le début du climatisme, le climat étant un facteur de santé incontestable, ainsi la tuberculose sévissant au début du XX° s. est alors soignée à l’air pur des montagnes.
Une première maison médicalisée pour enfants apparaît, les Bruyères, et des hôtels, comme le chalet-pension de l’Aiguille des Pucelles (incendié en 1944) et les Tilleuls (aujourd’hui Domaine de Romanet) vantent les vertus curatives des séjours qu’ils proposent.
De plus, la communauté villageoise de Saint-Nizier du Moucherotte compte environ 200 habitants et près de 40 exploitations agricoles à cette époque.
1929 marque la création de la commune de Saint-Nizier à part entière, se détachant de la commune de Seyssinet-Pariset grâce aux liaisons avec les autres communes, au développement de ses activités et de sa population.
Ancien hôtel le bel ombrage place du village
Saint-Nizier du Moucherotte est une commune jeune qui a vu sa population tripler de 1932 à nos jours pour atteindre plus de 800 habitants et qui va connaître en quelques décennies un destin exceptionnel.
Le tramway dont le tracé est encore bien visible a d’abord conforté l’image touristique de la commune et a fonctionné de 1920 à 1949.
Mais entre temps, la commune de Saint-Nizier du Moucherotte est entrée dans l’histoire de la Résistance en repoussant le premier coup porté au Vercors par les allemands le 13 juin 1944.
Entre les 13 et 15 juin 1944 la commune de Saint-Nizier du Moucherotte va être totalement détruite, 82 des 93 maisons du village sont incendiées.
La commune de Saint-Nizier du Moucherotte est d’ailleurs l’une des 17 communes françaises titulaire de la médaille de la Résistance Française.
Après la guerre se mettent en place de petites structures d’accueil pour enfants, à la ferme ou chez l’habitant. Ainsi, par exemple, la famille propriétaire de l’hôtel du Concorde, accueille les enfants des comités d’entreprise de la presse, dans la maison qui s’élevait à l’emplacement du parking actuel de l’hôtel.
Inauguré en 1920, le Touristic-Hôtel devient en 1945 un important aérium spécialisé pour l’accueil des enfants de 6 à 18 ans, assurant leur éducation en plus d’une surveillance médicale. Les Bruyères n’existant plus, il s’agit de la seule maison pour enfants médicalisée de la commune. Rebaptisé Blanche-Neige, il accueillera des enfants jusque dans les années 80, date à laquelle il est racheté par la société Cimes qui le transforme en espace de réunions et de conférences.
Le 2 juillet 1947, un programme d’aménagement et de reconstruction de la commune est approuvé par le Préfet de l’Isère. Ce programme précise que sont autorisés sur la commune de Saint-Nizier du Moucherotte les maisons d’accueil pour enfants, les colonies de vacances, villas, chalets, maisons de repos, à l’exclusion de tous établissements hospitaliers, y compris les maisons de cure. Ce sont donc désormais des centres de vacances qui vont se développer sur la commune, à l’image du centre de vacances de la Ville de Fontaines, située à l’entrée sud du territoire ou encore de l’établissement le « Tanagra », à l’entrée sud du centre du village.
Au début des années 50, les bâtiments trop abîmés par la guerre sont rasés. Ne subsistent intacts que le presbytère, l’église, l’Hôtel de la Gare et la gare, le reste du village est reconstruit à neuf.
Dès les années 50, un renouveau de la commune de Saint-Nizier du Moucherotte est ainsi visible avec l’apparition d’hôtels modernes et en 1955 de la télécabine du Moucherotte desservant au sommet le fameux hôtel de l’Ermitage. La commune de Saint-Nizier du Moucherotte va alors devenir une station de ski familiale.
En août 1968, l’hôtel le Concorde, aujourd’hui reconverti en appartements, ouvre ses portes et plusieurs maisons sont construites dans le centre du village près de la place.
En 1967, le grand tremplin olympique est construit et verra se dérouler l’apothéose des Xèmes jeux olympiques d’hiver en février 1968.
A l’occasion de ces jeux olympiques, les voies d’accès au village sont considérablement améliorées, la place du village est remodelée et la voie parking ouverte.
Cependant, malgré cet élan et ces aménagements, la période post-olympique va voir s’amorcer une stagnation des activités touristiques et la dégradation progressive des équipements : la télécabine s’arrête en 1977, l’hôtel de l’Ermitage ferme suite à l’arrêt du télécabine, d’autres hôtels disparaissent et la dernière compétition sur le tremplin olympique aura lieu en 1987. Deux des 4 téléskis existants sont abandonnés.
A l’heure actuelle, le centre du village qui ne possédait que quelques fermes, des hôtels et des prairies, est devenu un centre résidentiel, tertiaire et commercial, au cœur duquel l’église et le presbytère demeurent.
Au niveau du sommet du Moucherotte, il convient de préciser que celui-ci, à vocation pastorale au début du XIX° siècle, devint ensuite un point stratégique de surveillance militaire avec le premier poste optique qui fut édifié en 1850.
C’est à cette époque également que se développent le tourisme de montagne et les débuts de l’alpinisme au Moucherotte. Ils sont favorisés par la création du tramway entre Grenoble et Villard-de- Lans. Dans les années 60, le Moucherotte devient une station de ski et l’hôtel « L’Ermitage » attire de nombreux touristes et célébrités. Le séjour de Brigitte Bardot et le tournage dans l’hôtel du film « La Bride sur le Cou » a contribué largement à la célébrité de l’hôtel.
Toutefois, l’exploitation de l’hôtel et du téléphérique permettant l’accès au Moucherotte enregistrent des pertes financières considérables, l’hôtel et le téléphérique ferment en 1977, les bâtiments tombent progressivement en ruine au fil des années qui suivirent, le site se dégrade et l’hôtel a été démoli. Aujourd’hui l’espace du Moucherotte a été classé Espace Naturel Sensible du Conseil Général de l’Isère, et la nature a repris ses droits…..
LE PATRIMOINE
Les caractéristiques architecturales
La commune de Saint-Nizier dévoile une architecture traditionnelle, notamment traditionnelle du Vercors, alternant entre maisons d’habitations et fermes.
Les différentes caractéristiques architecturales rencontrées sur le territoire de la Communauté de Communes du Massif du Vercors dont fait partie Saint- Nizier du Moucherotte :
Le document « Opérations Façades » établi par la Communauté de Communes du Massif du Vercors présente les caractéristiques du bâti rencontré dans le Vercors, et notamment du bâti ancien, de l’habitat adapté façon architecture bourgeoise du XIX° siècle et de l’architecture climatique.
Le bâti ancien : principales caractéristiques1 :
Etabli sur un plan rectangulaire, souvent allongé, la maison du Vercors se caractérise par la présence d’un pignon à redents.
La façade principale de la maison – généralement exposée plein Sud et comprenant le maximum d’ouvertures, la porte d’entrée – est indifféremment localisée sur les murs latéraux ou sur le pignon à redents.
Le couvrement de la baie est composé pour l’essentiel de linteau de pierre néolithique ou de linteaux de bois.
Dès lors, dans le cas de modification de bais, il convient de respecter les proportions de l’ordonnancement général (fenêtre plus haute que large, dans le cas des grandes baies en rez-de- chaussée, il est nécessaire de réaliser un projet détaillé, avec une mise en situation sur le relevé de la façade).
Les enduits rencontrés sont des enduits de chaux.
Le pied de façade peu être souligné par un soubassement de couleur et/ou de texture différente de l’enduit, cela permet le cas échéant de ne refaire l’enduit que sur la partie où il est dégradé par les remontées capillaires et les rejaillissements.
Les pierres de la chaîne d’angle sont apparentes ou cachées par l’enduit.
Les menuiseries sont peintes, les volets et les portes de couleur à dominante sombre ou dans une large gamme de couleur grise. Les fenêtres sont de même couleur.
Sur la commune de Saint-Nizier du Moucherotte, les constructions orientées Nord-sud sont la plupart du temps lauzées sur leurs deux pignons. La ferme la plus typique de la commune, située tout à fait au Nord du territoire, et seule ferme possédant encore des volets bicolores typiques des maisons dauphinoises, est un des exemples le plus marquant de ferme à deux pignons à redans lauzés de la commune
Exemple de fermes dont les deux pignons saillants encadraient originellement le bâtiment dans sa largeur. Celui- ci, ayant été par la suite étendu au-delà du mur gouttereau, emprisonne le mur de refends saillant dans la nouvelle couverture.
1 Source : Parc Naturel Régional du Vercors, « Opérations Façades », Communauté de Communes du Massif du Vercors, juillet 2001
L’habitat adapté façon architecture bourgeoise 19ème : description générale, ordonnancement, évolution1 :
La construction d’habitat sur le plateau a conservé jusqu’au 20ème siècle la forme générale du bâti traditionnel, et il est remarquable d’observer de nombreuses maisons construites dans les années 1940, qui reprennent intégralement la structure du bâti ancien, seul les matériaux de construction changent.
Etabli sur un plan rectangulaire, souvent allongé, on retrouve la présence d’un pignon à redents, celui-ci est parfois remplacé par une simple passée de toiture. Comme pour l’habitat traditionnel, la façade principale de la maison est indifféremment localisée sur l’un des murs latéraux ou sur le pignon à redents.
L’habitat se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage (R+1), il est surmonté de combles qui servent à l’engrangement.
La composition des façades est parfaitement ordonnancée, les baies se situent les unes au- dessous des autres. Les percements sont généralement plus nombreux que sur l’habitat plus ancien.
D’autres constructions sont à considérer ici comme des maisons de ville, habitat aggloméré continu, ème
dont l’ordonnancement est parfait, l’importance des percements authentifiant le caractère 19 .
Le soubassement reprend parfois la totalité du rez-de-chaussée, autrement il se limite à une plinthe assez haute de 50 cm à 1 m, son usage est quasi systématique.
Comme pour le bâti traditionnel, l’absence d’un bandeau d’étage ou d’appuis est à remarquer.
La baie est soulignée par un chambranle régulier, début 20ème celui-ci devient très étroit jusqu’à disparaître au niveau des piédroits, et ne souligner que l’appui et le linteau.
Très souvent la modénature est marquée par l’opposition de texture d’un enduit tyrolien avec la modénature lisse et par l’opposition de couleur plutôt sombre de l’enduit (gris, beige, terre de sienne…).
Présence possible de cadran solaire réalisé par application de lait de chaux.
Le parement extérieur des murs est protégé par un enduit de chaux ou de liant fortement ème
hydraulique, la finition de l’enduit couvre la gamme des traitements du 19 .
Taloché, cet enduit reprend les principes de mise en œuvre de l’enduit lissé à la truelle. Les enduits grenus sont jetés à la tyrolienne, et on retrouve aussi les enduits plus rustiques, notamment les enduits jeté-recoupés.
La couleur des parements varie selon la technique d’enduits. Dès lors, pour les enduits talochés, la couleur est celle du mélange liant/sable. Ils sont aussi badigeonnés, quelques fois de blanc mais aussi de couleur ocre jaune, oxyde jaune, terre de sienne naturelle, ocre rouge. Les tyroliennes sont parfois colorées avec un lait de chaux rapporté comme précédemment, les plus récentes sont colorées par ajout direct de pigment dans le mortier, oxyde jaune, vert, rouge, coloration beige. La couleur grise, gris-beige provenant du mélange sable/liant est la plus fréquente.
Le bois des menuiseries est systématiquement peint avec des couleurs le plus souvent peu saturées et de tonalité grise.
L’architecture climatique : description générale, ordonnancement, évolution2:
Il faut entendre par ce type l’ensemble des bâtiments construits depuis la fin du 19ème siècle à des fins touristiques ou de développement de l’activité médicale (maisons d’enfants, aérium…). Ce type de construction se caractérise par une conception architecturale de l’édifice, confiée à un architecte, le projet reprend très fortement les mouvements décoratifs du moment, tant au niveau des formes architecturales, de la modénature, des matériaux…
Quelle que soit la taille, et la forme des bâtiments, ils présentent généralement un ordonnancement parfait.
Ces bâtiments s’apparentent très volontiers au bâti du 19ème siècle (ordonnancement parfait, soubassement marqué, parement enduit à la tyrolienne ou de pierre à bossage, corniche…). Au 20ème siècle il prend des formes plus libres depuis le néo-chalet jusqu’à art-déco.
1 Source : Parc Naturel Régional du Vercors, « Opérations Façades », Communauté de Communes du Massif du Vercors, juillet 2001
2 Source : Parc Naturel Régional du Vercors, « Opérations Façades », Communauté de Communes du Massif du Vercors, juillet 2001
Il n’y a pas de modénature particulière à ce type de bâtiments, l’observation de l’existant, l’analyse des archives de chantier, donneront les indications nécessaires.
La commune de Saint-Nizier du Moucherotte compte sur des bâtiments du climatisme et des bâtiments touristiques qui font partie intégrante des typologies architecturales rencontrées sur son territoire et de son patrimoine, et méritent à ce titre d’être relevés.
Le « Touristic Hôtel », situé aux Michallons, et l’Hôtel des Terrasses, à proximité de la table d’orientation, témoignent d’un dynamisme et d’une volonté de modernité affichés.
L’Hôtel des Terrasses, aujourd’hui reconverti en maison d’habitation, se distingue par son architecture de type paquebot.
Le bâtiment de l’hôtel Revollet, s’inscrit dans un rappel de l’architecture traditionnelle du plateau en présentant, au Nord et au Sud, deux grands pignons lauzés, mais offre, dans le traitement de ses baies encadrées de bandeaux maçonnés sur toute la longueur de la façade principale, une vision résolument contemporaine.
Les conditions naturelles et météorologiques dans l’architecture :
Le Vent, le plus violent, soufflant par rafales et arrachant les toitures, l’implantation des bâtiments s’est souvent faite, en plus des courbes de niveau, en fonction du sens des vents. La construction des pignons permettait de supprimer les passées de toiture, ces dernières offrant une grande prise au vent.
Chaque gradin du pignon recevait une lauze (grande plaque calcaire), selon un système dit à « goutte pendante », protégeant le mur des infiltrations d’eau.
De plus, malgré la présence importante de forêt, le bois n’est employé dans la construction que pour les planchers et les toitures, toutes les parois verticales étant réalisées en pierre.
Il était particulièrement aisé de construire en pierre, abondante et facilement exploitable, l’exploitation du bois étant, à l’époque, une source de revenus indéniable.
De plus, les structures verticales, directement en contact avec le sol, étaient putrescibles, ainsi les constructions de parois verticales ont le plus souvent été réalisées en pierre.
Certains bâtiments, à l’origine à usage saisonnier, étaient construits entièrement en bois sur la base d’un socle maçonné. Eloignés de quelques kilomètres de l’habitat, ces constructions s’apparentent à des abris d’estive, concernant une forme particulière de transhumance, réduite à des déplacements de faible amplitude. Pratiquée durant la saison chaude, l’estive n’entraînait de construction ni pour les bergers, ni pour le bétail.
- L’architecture traditionnelle rencontrée sur le territoire de Saint-Nizier du Moucherotte lui confère toute son identité et constitue un patrimoine à préserver voire à mettre en valeur, d’autant plus que les matériaux de construction employés à l’heure actuelle confèrent aux habitations un caractère architectural et visuel qui détonne avec les constructions traditionnelles.
- Il convient donc de revenir à une architecture traditionnelle du Vercors, notamment par la forme architecturale des bâtiments, ainsi que par l’emploi des matériaux, afin de promouvoir une architecture permettant une meilleure intégration à l’environnement des constructions récentes.
- L’ensemble de ces éléments vont ainsi permettre de déterminer les composantes architecturales des constructions définies à l’article 11 du règlement du PLU relatif à l’aspect extérieur des constructions.
Le patrimoine bâti protégé
La commune de Saint-Nizier du Moucherotte ne recèle pas sur son territoire d’immeuble bâti faisant l’objet d’une protection.
Le patrimoine bâti remarquable
Au-delà de l’architecture traditionnelle et climatique rencontrée sur le territoire communal, d’autres éléments du patrimoine architectural de Saint-Nizier du Moucherotte méritent d’être relevés :
L’église de Saint-Nizier du Moucherotte.
Le patrimoine bâti agricole remarquable
La commune de Saint-Nizier du Moucherotte dispose, dans la zone agricole de son territoire, de bâtiments présentant un intérêt architectural ou patrimonial, et plus précisément des fermes anciennement liées à l’activité agricole.
Dans la mesure où elles ne compromettent pas l’activité agricole, ces fermes pourraient bénéficier d’un changement de destination.
Dès lors, 8 bâtiments ont été inventoriés, inventaire réalisé au titre de l’article L. 123-3-1 du code de l’urbanisme qui indique que : « dans les zones agricoles, le règlement peut désigner les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, peuvent faire l’objet d’un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l’activité agricole ».
Les fermes ci-dessous présentées :
- – ne sont plus en activité ;
- – ne sont pas situées à moins de 50 m ou 100 m d’une ferme en activité ;
- – n’appartiennent pas à des agriculteurs en activité ;
- – sont déjà desservies par des réseaux et sont à proximité des voies d’accès ;
- – ne sont pas dans une zone de risques ;
- – sont adaptées au changement de destination du point de vue constructif.
Ainsi, de par leur localisation et leur situation, ces fermes ne compromettent pas l’activité agricole. Les critères patrimoniaux de ces fermes sont présentés sur les pages suivantes.
Cette liste énumère les anciens bâtiments agricoles existants dans la zone agricole et dont le changement de destination peut être autorisé en raison de leur intérêt architectural et patrimonial et lorsque ce changement de destination ne compromet pas l’exploitation agricole.